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Toute l'histoire de l'hôtel Auberge de la Calanque au Lavandou

La belle histoire

L’auberge de la Calanque est un lieu chargé d’histoire

Ou plutôt d’histoires au pluriel. Souvent, les mémoires de ces établissements mythiques de la Côte d’Azur sont étroitement liées à celles de familles. Souvent, l’histoire de vie d’un hôtel est empreinte d’une généalogie familiale. Chaque génération crée, façonne, transforme en donnant un peu de son âme à ce lieu qu’il considère comme sa maison.

Jean et Renée Doering fonde l'hôtel Auberge de la Calanque au Lavandou en 1946
Vue générale de l’auberge de la Calanque au Lavandou en 1946

C’est en 1946 Date que l’histoire commence…

Aux sortir de la guerre , Jean Doering a 34 ans. Il est marié à Renée, ils sont commerçants et vivent à Paris.

Renée ne peut pas avoir d’enfants, le couple en adoptera deux : Jean-Paul qui avait été abandonné sur les marches d’une église du XIVème arrondissement de Paris, puis Martine qui vivait dans une famille d’accueil en Normandie.

Renée est atteinte d’une maladie des poumons. Les médecins sont formels, l’air parisien est mauvais pour sa santé, elle doit vivre au bord de la mer ou à la montagne.
C’est dans cette optique de recherche d’une maison pour sa famille que Jean Doering prend sa voiture en direction du Var. Un ami lui a parlé d’un petit hôtel dénommé La Calanque en vente sur la commune de Cavalaire.

Pour se rendre sur place, il passe par le Lavandou et s’arrête, par erreur, à la pension du même nom tenue et appartenant à Monsieur Collet. Il déjeune sur place.
Le propriétaire des lieux l’accueille en lui indiquant qu’il a fait erreur, que son établissement n’est pas à vendre mais qu’un hôtel qui porte le même nom est effectivement en vente à Cavalaire. Jean décide de déjeuner tout de même sur place, l’endroit lui plait.

L’histoire dit qu’à l’issue du déjeuner, Monsieur Collet lui vendait la pension et la maison attenante.
Renée et les enfants viennent s’y installer. Jean Doering est un bon vivant, il aime manger et recevoir, Il est féru des nouvelles technologies de l’époque au point d’être le premier détenteur d’un véhicule réfrigéré. Il a ce que sa famille appelle « la fièvre des travaux ». Tous les ans, il agrandit, modifie, embellit le lieu avec une envie d’offrir toujours plus d’espace et de luxe aux clients de l’hôtel.

Au fil des décennies, grâce aux travail de plusieurs architectes, la Calanque grandit et assoie son rayonnement avec sa vue imprenable sur le port du Lavandou et l’azur de la mer Méditerranée.


Le Lavandou des « 3 Jean »

Le développement touristique du village du Lavandou est intimement lié à celui de la Calanque.

Deux amis très proches, compagnons de guerre de Jean Doering, vivent au Lavandou.
Jean Olivier est propriétaire de la compagnie des Iles d’Or dont les bateaux assurent la liaison maritime avec les îles de Port-Cros, Porquerolles et le Levant.
Jean Boutin a acheté l’hôtel l’Espadon situé sur le front de mer lavandourain.

Les « 3 Jean » forment une fine équipe. Liés par leurs souvenirs de guerre et leur soif d’aventure, ils vont dynamiser la vie lavandouraine et contribuer à l’attractivité de la ville tout comme René Spitzer qui crée un bar américain devenu ensuite le Paradise.

Vue historique de l’auberge de la Calanque au Lavandou en 1946
Renée et Jean Doering devant l’auberge de la Calanque au Lavandou
Martine et Robert Dal Sasso Auberge de la Calanque Le Lavandou

La Calanque, l’hôtel de la Nationale 7

À l’image de la chanson de Charles Trenet, dans les années 50, la route nationale 7 est la route des vacances qui relie Paris à Menton, destination de la Provence et la Côte d’Azur.

Le Lavandou est situé sur la route de la côte, un lieu de passage obligatoire pour les nombreux vacanciers qui rejoignent Saint-Tropez.

Dans les années 50, Jean Doering fera installer une terrasse au pied de la façade nord de la Calanque, dos à la mer, pour que les clients puissent y prendre l’apéritif en regardant passer les belles voitures. Quelle époque !

Dans cet élan d’après-guerre et durant toute la période des 30 glorieuses, la Calanque va sans cesse se développer pour devenir l’un des hôtels emblématiques de la région.
Jean décèdera en 1976 et son épouse 2 ans plus tard. Martine et Jean-Paul reprennent ensemble le flambeau jusqu’au décès de ce dernier.

Jean-Paul Doering Auberge de la Calanque Le Lavandou

Martine et son mari, Robert Dal Sasso, architecte d’intérieur, perpétuent alors l’histoire de la Calanque. Ils réalisent d’importants travaux de réhabilitation intérieure et créent la piscine et sa terrasse dans le jardin face à la mer.

L’hôtel est aujourd’hui géré par leurs enfants, Nicolas et Jean-Robert Dal Sasso.

Jean-Robert et Nicolas Dal Sasso Auberge de la Calanque Le Lavandou
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